Majid est né et a grandi à Téhéran, où il travaille d’abord comme comptable, jusqu’à ce qu’il se retrouve en difficulté face à la pression du fondamentalisme montant et qu’il soit finalement licencié. Un ami de la famille, qui tient deux boutiques de fleurs, propose alors à Majid de venir y filer un coup de main. « Je ne sais pas comment l’expliquer, mais c’est comme si j’avais attendu ça toute ma vie, inconsciemment ça avait toujours été mon métier ». Au début des années 2000, Majid a 30 ans lorsqu’il immigre avec sa famille en France, où il doit se familiariser non seulement avec une nouvelle langue et une nouvelle culture, mais aussi avec un nouveau vocabulaire floral.